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Une fenêtre au hasard

LE MOT DE L'EDITEUR

Une femme solitaire observe quotidiennement une fenêtre vide de l'immeuble d'en face. Pour tromper son isolement, elle écrit, s'invente des histoires, caressant l'espoir que quelque chose se passe un jour de l'autre côté de la rue des Martyrs. Quand un homme emménage dans l'appartement, il devient l'objet de toutes les attentions de celle qui l'épie désormais tendrement, passionnément - et qui s'achète bientôt des jumelles... De sa plume sobre et entêtante, Pia Petersen fait entendre la voix d'une femme qui a élu un homme et ne craint pas de s'abandonner au vertige le plus mystérieux. Dérangeante réflexion sur la dépossession de soi, Une fenêtre au hasard célèbre l'effroyable séduction du chaos amoureux, dans ses pires dangers comme dans ses plus belles promesses.

 

MARIE DESMEURES

Une fenêtre au hasard - Actes SudUne fenêtre au hasard - Actes Sud/Babel

Écrire, c’est donner de l’âme aux mots

A.E., Le Figaro Magazine

On est envoûté par le charme tranquille d’Une fenêtre au hasard. La canicule parisienne n’a jamais été aussi pesante que sous la plume de Pia Petersen. Le décor moite et plombé fait écho aux angoisses des personnages... Lire

 

 

ISABELLE MARCHAND, Le Pélerin

Les mots de Pia Petersen emportent le lecteur, comme les notes d’une musique. Ils décrivent avec force le quotidien d’une solitude extrême, ils disent avec justesse l’énergie du sentiment amoureux et celle de la naissance de l’écriture... Lire

 

 

EMMANUELLE DE BOYSSON, Marie Claire

Pia Petersen met à nu la peur d’être vu, jugé. Elle pousse au paroxysme le décalage entre l’irrépressible désir de tendresse et la triste réalité. L’écriture réunira-t-elle les âmes solitaires?.. Lire

 

 

SALVATORE LOMBARDO, Art Sud

Pia Petersen restitue à ses lecteurs la dualité existentielle du double-je chère à John Lennon. Avec un décalage esthétique en guise de nombre d'or, la perspective triplice qui donne loisir à l'auteur de se substituer au narrateur et même à l'un quelconque des personnages. Le lecteur alors se trouve entraîné dans le délicieux et poignant vertige spatio-sensuel en si large usage chez les décalés de la philosophie littéraire existentielle... Lire

 

Ma fenêtre m'appelle et m'attend et je la retrouve aussi vite que possible, je cours tout mettre au frigo, me fais un café et m'assois devant et j'attends. J'attends que quelque chose se passe. C'est ce que je fais tous les jours et aujourd'hui aussi, je m'assois devant et pourtant ce n'est pas comme d'habitude. Il y a quelque chose derrière la fenêtre. Dans l'appartement en face, une femme fait le tour de la pièce et elle inspecte les murs. J'ai envie de me mettre debout, me pencher par la fenêtre pour mieux voir mais je ne bouge pas, j'observe et j'enregistre et je me dis que c'est un sale tour que quelqu'un me joue, une intrusion en quelque sorte et qu'est-ce que ça veut dire?